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Faciliter le travail en station d'apprentissage.

Changer sa façon de préparer les cours. Travailler en stations.

 

Non on ne va pas travailler dans une gare avec les élèves, même si c’est bien d’emmener les élèves dehors de temps en temps.

 

C’est une autre façon de travailler les apports des documents en classe. Au lieu de commencer par son document « déclencheur de parole », lié ou non au travail donné à la maison, ensuite son texte, et sa compréhension orale, on les déploie en stations, c’est-à-dire en lieux de travail.

 

Typiquement, les élèves en terminales ont deux heures par semaine et on doit les entraîner en anglais à toutes les compétences en moins d’un an. En gros, avant les vacances d’avril, tout doit être bouclé.

 

Si on compte le nombre d’heures disponibles sur l’année, les 4 notions à couvrir, les bacs blancs qui vont faire partie du contrôle continu, on n’aura pas beaucoup de temps.

 

Du coup, prenons une notion qui nous prendrait 6 semaines environ. On peut gagner deux semaines en procédant comme suit. Il s’agit de la fameuse notion space and exchange, et la notion de frontière. On dispose dans la station 1 des photos d’immigrants et on y mélange des photos de personnes connues qui sont passées par Ellis Island pour réfléchir à la notion d’immigration volontaire. Les élèves doivent prendre des notes dans leurs cahiers et discuter de leur lien avec l’immigration. Une deuxième station avec deux tablettes ou un accès à deux PC. Une clef USB et une vidéo sur le contrôle des personnes à la frontière du Mexique.

Ensuite, la station 3 est une infographie sur le type de travail que prennent les immigrés légaux ou illégaux. Ensuite, on peut prendre un discours de Donald Trump du New York Times :

https://www.nytimes.com/2016/09/02/us/politics/transcript-trump-immigration-speech.html On sélectionne son passage préféré.

Transcript of Donald Trump’s Immigration Speech. 2016.

 

We agree on the importance of ending the illegal flow of drugs, cash, guns, and people across our border, and to put the cartels out of business.

(APPLAUSE)

We also discussed the great contributions of Mexican-American citizens to our two countries, my love for the people of Mexico, and the leadership and friendship between Mexico and the United States. It was a thoughtful and substantive conversation and it will go on for awhile. And, in the end we’re all going to win. Both countries, we’re all going to win.

This is the first of what I expect will be many, many conversations. And in a Trump administration we’re going to go about creating a new relationship between our two countries, but it’s going to be a fair relationship. We want fairness.

(APPLAUSE)

But to fix our immigration system, we must change our leadership in Washington and we must change it quickly. Sadly, sadly there is no other way. The truth is our immigration system is worse than anybody ever realized. But the facts aren’t known because the media won’t report on them. The politicians won’t talk about them and the special interests spend a lot of money trying to cover them up because they are making an absolute fortune. That’s the way it is.

Today, on a very complicated and very difficult subject, you will get the truth. The fundamental problem with the immigration system in our country is that it serves the needs of wealthy donors, political activists and powerful, powerful politicians. It’s all you can do. Thank you. Thank you.

(APPLAUSE)

Let me tell you who it does not serve. It does not serve you the American people. Doesn’t serve you. When politicians talk about immigration reform, they usually mean the following: amnesty, open borders, lower wages. Immigration reform should mean something else entirely. It should mean improvements to our laws and policies to make life better for American citizens.

(APPLAUSE)

Thank you. But if we’re going to make our immigration system work, then we have to be prepared to talk honestly and without fear about these important and very sensitive issues. For instance, we have to listen to the concerns that working people, our forgotten working people, have over the record pace of immigration and it’s impact on their jobs, wages, housing, schools, tax bills and general living conditions.

These are valid concerns expressed by decent and patriotic citizens from all backgrounds, all over. We also have to be honest about the fact that not everyone who seeks to join our country will be able to successfully assimilate. Sometimes it’s just not going to work out. It’s our right, as a sovereign nation, to chose immigrants that we think are the likeliest to thrive and flourish and love us.

(APPLAUSE)

Then there is the issue of security. Countless innocent American lives have been stolen because our politicians have failed in their duty to secure our borders and enforce our laws like they have to be enforced. I have met with many of the great parents who lost their children to sanctuary cities and open borders. So many people, so many, many people. So sad. They will be joining me on this stage in a little while and I look forward to introducing, these are amazing, amazing people.

Préparation.

On peut préparer des questions pour guider la compréhension et en particulier sur la notion de frontière.

Aussi, on va préparer le débat final à la radio en classe.

Enfin, le dernier groupe de travail sera l’amorçage des débats avec des arguments pour et contre l’immigration.

Ce qui serait idéal, c’est de faire un groupe pause dans lequel les élèves sont libres de faire ce qu’ils veulent, de bouger si nécessaire.

 

L’avantage de ce système, c’est qu’on peut aider les élèves au fur et à mesure. On encouragera un élève d’un groupe à rester pour transmettre les consignes au suivant. On peut penser à une feuille de route si nécessaire pour aider à la prise de parole.

 

Aussi, on aura vu 5 ou 6 documents en une heure, ce qui est impossible en temps normal.

Je n’ai pas dit que les élèves ont en une connaissance approfondie, mais au moins, ils auront les éléments nécessaires pour faire une introduction ou en parler à l’oral ensuite.

Les cours suivants seront construits autour de ces documents et il faudra que les élèves auront à puiser dans leurs notes pour participer. Il faudra aussi prévoir un temps de débriefing pour expliciter ces documents à l’aide du rapporteur du groupe.

 

En termes de préparation, on réduit le nombre de photocopies. Seul le texte du discours sera imprimé.

 

La fameuse tâche finale.

 

On travaille depuis longtemps en compétences et en tâches complexes. Pour celui-ci, il s’agira d’un débat radio avec certains élèves.

Pour cela, on va utiliser l’application « anchor ». Il suffit de la télécharger d’appuyer sur le bouton « record » et de mettre le smartphone à son oreille. Si on veut on peut aussi ajouter un commentaire audio à un audio posté. Je ne l’ai pas encore utilisé avec des élèves mais ce sera une des possibilités. Sinon, grâce à l’application reason 8 découverte par Ticeman on peut organiser ce fameux débat en direct. A l’aide de l’application, on rejoint une réunion et chaque déclaration est transformée en texte pour la fameuse trace écrite.

La contrainte consiste à faire valoir les deux arguments pour et contre et un médiateur. Pourquoi pas Donald Trump, Obama, un immigrant Mexicain et un médiateur.

 

 

A défaut.


Si on n’a pas d’appétence pour la technologie, on peut penser à du speed debating qui consiste à battre son interlocuteur à coup d’arguments chocs. On peut donner des jetons de couleur à abattre à chaque fois qu’un bon argument est trouvé. Ca permet aussi de faire une notation silencieuse.

 

Si vous voulez en savoir plus sur le travail en stations ou en « learning stations « il faut aller voir du côté de Catlin Tucker

Aux Etats Unis, les cours font 1H30 ce qui peut faciliter la mise en place. En France, il faudra peut être plus vigilant pour que ça tienne en une heure.

On peut varier avec le travail en « pièces de puzzle » qui se base sur les compétences des élèves.

Il faut un peu plus de préparation, mais ça marche super bien avec des élèves motivés.

 

Si vous cherchez des exemples dans la pédagogie française, aller du côté de ce document qui les relie à aux praticiens Montessori et Freinet.

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