C'est impressionant.
La radio, c'est le quotidien, c'est comme les chansons, ça rappelle des souvenirs et ça sépare les générations.
On a son animateur fétiche, son émission culte.
A l'école, ça paraît difficile.
Coté budget.
Apparemment pour démarrer, il faut un budget de 300 euros pour acheter un enregisteur, une plateforme de mixage et quelques micros.
On n'a pas de studio.
L'idée en fait c'est de ne pas rester dans le lycée, mais d'emmener les élèves à l'extérieur et de faire de la pub.
Inclure les projets dans le travail de la classe.
Faire découvrir une époque en écoutant un "son" comme disent les pros, un enregistrement, laisser le reportage, la musique couler, laisser les élèves vivre le moment sans le discipliner.
Ca marche en langues, Français, histoire AP...
Emmener les élèves dehors.
Bien sûr les interviews, mais aussi les projets dans les quartiers les changements, se faire son opinion, prendre position.
Leur faire confiance.
Dans ce projet de radio, l'élément clef, ce qui pousse les élèves à se dépasser, c'est la confiance.
Vous leur faites confiance en leur confiant du matériel, en leur demandant de respecter un ordre de passage, vous les responsabilités et les rendez responsables de leurs contenus.
L'oral c'est de l'écrit.
C'est un constant va et vient.
Pour parler il faut lire, explorer un sujet, prendre des notes.
Il faut tout écrire pour éviter les silences qui vous fait perdre des auditeurs.
L'improvisation n'a pas beaucoup de place sans quand il faut changer le contenu de ses questions.
Il faut tout écrire, comme dans un storyboard pour le cinéma.
De la musique, une empreinte, un design audio.
Après il faut soigner les détails, son intro, ses jingles, les pauses, les passages de micro.
Faire de la publicité.
Si on fait une émission en direct ou si on enregistre des podcats. Se servir des réseaux sociaux.
Les outils.
Des enregistreurs, le nec plus ultra, les zoom.
Audacity pour faire des montages.
Une plateforme d' hébergément, comme les audioblogs d'Arte qui offre un giga de stockage gratuit.
Conseil: bien choisir son nom de radio, impossible de le changer ensuite.
Et on se lance?
Pour des débats avec d'autres collègues.
Pour des reportages dans le quartier.
Pour une interview.
On demande aux élèves, certains font sans doute aussi de la radio amateur.
Quoi écouter pour se donner une idée des possibilités?
Le blog remarquable d'un collègue d'histoire Géographie à Tourcoing.
Le site du Clemi, la bible du radio amateur et amateur de radio.