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Ecrire pour le dire.

Photo du rédacteur: Amélie SilvertAmélie Silvert

Allez, faut pas se mentir. On s'est tous pris/es pour Hillary Swank alias Erin Grunwell dans le film Freedom Writers.

Nous aussi on veut inspirer, faire des trucs qui comptent.

Mais bon, faut pas se mentir, c'est pas si facile.

Nos cours, ça peut ressembler à la parodie White lady.

C'est pas la violence mon quotidien, mais l'inertie. Les élèves ne veulent pas m'agresser (ou pas encore) mais ne veulent pas participer.

Hier j'ai commencé un cahier de bord, en mode journal (d'où l'analogie avec le film) des mes ressentis et de mes espoirs tout en notant la réalité du déroulement après le cours.

Ce n'est pas un exutoire, mais un suivi de la classe de ses progrès et de ses échecs.

Ce n'est pas une massue mais un outil parmi d'autres pour maintenir l'attention en classe.

Pour le travail et les échanges à plus long terme, garder une trace de l'année, de ses essais, et de ses erreurs, c'est précieux. On oublie vite, et grâce à ce document:

je me souviens de mon état d'esprit en Septembre, je peux noter mon évolution, voir mes erreurs et rectifier.

Au lycée, je travaille avec un stagiaire et on utilise un cahier aussi pour réfléchir, noter, comparer et partager.

Le fait d'avoir rendu un journal numérique s'explique car mes deux collègues sont à distance. Cependant, trouver le cahier dans mon casier, m'indique que j'ai de la lecture à faire et une réponse à fournir.

Comme dans le fameux film... Hollywood quand tu nous tiens.

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