Avec l’application périscope, on peut en temps réel plonger dans la vie quotidienne de personnes dans le monde entier.
Quoi de mieux pour apprendre les habitudes de vie de personnes distantes de milliers de kilomètres ?
On les voit pêle-mêle faire la cuisine, pelleter la neige en costume de dinosaure, découvrir Rome, jouer de la guitare dans une limousine ou encore faire cours dans un lycée.
C’est sûr, ce n’est pas à prendre à la légère.
On interagit en direct et on peut lire les commentaires qui sont parfois désobligeants.
C’est une fenêtre ouverte mais n’importe qui peut y entrer. Bon, mauvais.
En classe, on peut ajouter le sel du direct à une production orale. Donner cet objectif à des élèves qui doivent produire un contenu.
On a exploré un sujet, appris des choses, maintenant on est capable d’en parler.
On peut frotter nos connaissances au direct.
Voir si on sait parler en continu sans chercher ses mots et en relançant la discussion.
Ignorer ce temps réel, ces réseaux sociaux c’est possible mais c’est là.
On peut visiter n’importe quel pays en temps réel du point de vue d’un individu.
C’est sans précédent.
Avant on avait tripadvisor, maintenant on a un direct.
Les vidéos postées sont disponibles en rediffusion pendant 24 heures.
Sinon on peut les sauvegarder sur son téléphone.
Lever la tête regarder dehors sont des instincts naturels.
Nous aussi on veut passer la tête dehors en mode périscope.
En classe, je ne filme que les cahiers, je fais une capture audio.
Le son est d’ailleurs excellent, la qualité de l’image, variable.
Je pense qu’il y a dans ce type de technologie en gérant ses éventuelles excès, une richesse à portée.
Partager et apprendre, le sens de l’apprentissage des langues.
Un article à ce sujet est très intéressant qui étudie notamment les dérives possibles.
Passer en direct ? Comme dans la vie. Les conversations en direct, sans le bouton pause salvateur des MP3.
Parler sans filet.
Faut pas chuter.
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