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Photo du rédacteurAmélie Silvert

Ne plus préparer des cours, mais des missions.

Transformer ses cours en mission.

Cours d’anglais, seconde, la peinture, une compréhension orale sur des extraits vidéos, je me souviens que l’année dernière, ça n’avait pas affolé les foules.

Mener en frontal une activité de compréhension avec rédaction des réponses dans le cahier n’apporte pas grand-chose si ce n’est de rendre la classe attentive (ce qui peut être un objectif)

Mais dans le fond, c’est-à-dire, comprendre le message et ses implications, on ne peut pas être sûr à 100% que tout le monde a compris.

Le cours avant.

Voilà à quoi ressemblait le cours avant.

Classique, le fameux texte à trous…

Je n’avais pas envie de recommencer, même si j’aime ces extraits de films que l’on trouve sur Youtube.

Lancer un défi et répartir les tâches de compréhension en mission.

J’ai 6 îlots en seconde, et donc 6 missions potentielles.

J’ai intégré les extraits dans leur plateforme ENT.

Les élèves doivent me donner le mot de passe pour le premier document. Il s’agit d’une question sur leur cours.

Histoire de les interroger sur leur leçon.

Puis je passe le tout début du film et je leur demande de répondre aux 5 questions rituelles qui, quoi, où quand et pourquoi.

Leur restitution sera faite auprès de l’assistante de langues qui était présente. Un ambassadeur sera envoyé en mission parlementaire.

Puis les missions se répartissent par prise de notes sur chacun des extraits et sur l’exploration d’un genially sur la carrière de Julia Roberts.

Je testerai leur apprentissage avec un Kahoot à la rentrée.

Pour la restitution, un mp3, 4 élèves et un enregistrement.

Voici le document qui ne compte plus qu’une page et des questions de discussion.

La correction mission.

Bon allez on le sait les tests, les corrections c’est pas ce qui se fait de mieux. Les bons élèves ont une bonne note, ils veulent passer à autre chose, les moyens soupirent et ceux en difficulté se découragent.

Nous aussi faut dire à coup de grands coups de stylo rouge. On ne sait pas comment faire en sorte que les élèves apprennent de leurs erreurs.

Tout ça c’était avant les missions correction.

Le document:

Les élèves plutôt en difficulté ont fait leurs tests par ilot. Chaque élève est potentiellement responsable de la note du groupe. J’ai évalué une copie sur 4 qui devient la copie étalon.

L’élève « professeur » va aider ses camarades à corriger. A éviter que les élèves se contentent de recopier. Il a été démontré que les explications données par les élèves peuvent être mieux comprises.

J’ai repéré 3 fautes récurrentes et classiques le présent simple, les prépositions et le passif.

Donc 3 activités, pour que la correction serve à quelque chose.

Apprendre par cœur les prépositions. (courtes et faciles) Même mon élève en difficultés qui apprend en chantant les connaît maintenant. Je n’avais jamais testé ça avant mais ça marche, les élèves les connaissaient à la fin de l’heure.

Faire et corriger un exercice au présent simple rapide à faire.

Et enfin un exercice sur le passif trouvé su un super site :

Ce dernier petit extrait est la fin d’une séance réussie.

Le travail sera de finir l’exercice et j’ai de nouveau ramassé les copies pour bonifier certains travaux si les efforts ont été suffisants.

Une heure difficile (12h) les élèves en sont à leur 5e heure de cours consécutive, mais le succès est incontestable.

On appris, travaillé, collaboré, expliqué et réussi.

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