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Photo du rédacteurAmélie Silvert

Le quiz buzzer qui oblige les élèves à réfléchir avant de répondre.

Des alternatives à Kahoot et quizizz ne sont pas nombreuses quand on fait quelques recherches.Il y a bien sûr quizlet qui dans sa forme live offre une expérience différente.

Un générateur de quiz est assez engageant c’est quizalize. avec zzish. Il permet un suivi des performances des élèves avec un autre site.

Celui proposé est sur la ville de NYC niveau seconde.

Il permet assez rapidement de produire des quiz avec des QCM.

Les étoiles indiquent que vous avez réussi et un algorithme permet de calculer les réponses qu’il faudra retravailler.

Le seul qui soit vraiment différent dans son offre et dans sa forme est quishow.io.

Il permet de faire comme kahoot de proposer des réponses colorées mais la différence majeure c’est qu’on peut perdre des points si on se trompe. Donc il faudra un peu plus de discernement avant de buzzer.

Oui, car pour avoir la main il faut buzzer. (voir photo ci-dessous) Cela provoque pas mal d'agitation. A manier avec précaution la première fois.

La variété des questions aussi, ce qui n'est pas le cas dans Kahoot notamment. On peut insérer une vidéo youtube, on peut faire une question avec un mot manquant, ou demander aux élèves d’associer des paires de mots. Un mot apparaît et seule la paire que vous avez validée donne les points. Il y a des mots "distracteurs" que l'on peut ajouter et selon les classes, j'ajoute les prénoms de certains élèves.

Le gros défaut est le fait qu’on ne puisse pas désactiver les cris stridents d’enfants quand on se trompe. Cela peut constituer un grand désavantage pour certaines classes.

Voici une petite vidéo côté joueur. Il s'agissait d'un quiz après la lecture d'extraits de Freedom Writers. Le moment d'inactivité correspond au moment où la vidéo est projetée à la classe.

Au lancement du jeu, les élèves peuvent changer l'apparence des avatars et cliquant sur les couleurs.

En pratique, ce faiseur de quiz interactifs permet d’aborder les devoirs faits par les élèves de manière différente.

En Terminale ES où l’anglais n’est pas la discipline de choix des élèves, le travail sur la motivation est central et se répète à chaque cours.

Ce n’est pas le niveau des activités proposées qui compte en fait mais l’entrée et le guidage dans le travail à faire.

Dans la notion mythes et héros on travaille la question du bonheur inhérente au succès ou non.

On a lu des textes à trous, retrouvé les personnages dont la vie a été semée d’embuches malgré un succès reconnu par la société.

Puis on a regardé la vidéo suivante et deviné les noms avant de les afficher (ce qui a permis de re-brasser ce qui avait été vu dans l’activité 1)

Ensuite, on a joué à un quishow sur la thématique du succès et de l’échec. On a revu le vocabulaire un peu velu « unceremoniouly » « demoted » « diagnosed »

Ces deux activités ont permis d’aborder l’article sur la période difficile de JK Rowling plus sereinement.

Proposer une approche différente de lecture et de mémorisation apporte beaucoup à des élèves qui ont besoin de variété pour tenir dans la longueur.

La scénarisation que permet un un quiz que l'on teste en classe permet de moduler la difficulté et de récompenser ceux qui se sortent de situations un peu délicates. On peut travailler la compréhension mais aussi la compréhension fine.

Les émotions ressenties au cours du jeu permettent aux élèves de tester leurs réponses sans conséquences néfastes. Les élèves de TES ont du mal justement à ne pas se laisser envahir de colère au moindre échec ou difficultés et j’ai donc besoin de moments où les émotions positives l’emportent pour rétablir l’équilibre.

Ce n’est plus gagner qui compte mais ne pas perdre trop de points, choisir à bon escient, réfléchir et patienter. De ces échanges ressortent certains élèves qui savent guider la réflexion de leurs camarades. Un seul choix au hasard ne suffira pas.

Ils sont très réactifs, j’ai besoin qu’ils soient réflexifs. Il n’y aucun texte qui puisse résister à ce traitement ludique. Il ne simplifie pas la tâche mais enseigne aux élèves à se méfier des réponses hâtives et à apprendre à écouter l’avis de l’autre. C'est cela qu'on doit comprendre pour se lancer dans ce type d'activité. Simplifier n'est pas l'objectif. Mobiliser les connaissances et les capacités de décision, oui.

Bien sûr il y a des tensions, mais la « violence » n’est pas tournée vers un objectif destructeur. On veut avoir la bonne réponse, alors on s’accroche.

Les élèves font aussi semblant de se tromper pour entendre les cris, alors je coupe le son.

Préparer sa leçon avec l’intégration d’un élément tel que le quishow nous pousse à chercher ce qui pose problème et à hausser la barre. Proposer des questions trop simples n’est pas bien vécu par les élèves qui voient dans le jeu un défi.

Quishow.io est intéressant à de multiples égards et permet une offre différente. Il existe depuis plus de deux ans, et je n’ai pas encore vu de restriction à l’offre gratuite.

Peu de retours non plus sur les usages de collègues, mais peut-être aurez-vous envie de vous lancer à votre tour.

Ce type de quiz ne convient pas à toutes les classes, surtout aux bons élèves qui pensent ne pas pouvoir prouver qu'ils ont des connaissances. Bien choisir sa classe pour démarrer et tester est essentiel.

Voici le lien pour s'identifier.

Voici ce qui apparaît à la fin du jeu. Les résultats peuvent être négatifs.

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