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Photo du rédacteurAmélie Silvert

Faire un mini défi d'évasion avec des cadenas. Support de base, une peinture.

Patatras.

La mauvaise nouvelle de la semaine. Un petit couteau Suisse, padlet, annonçait qu’il devenait, pour les nouveaux utilisateurs, payants à partir de trois créés.

En ce qui concerne les comptes créés auparavant, les utilisateurs peuvent garder l'usage de leurs anciens padlets, mais la création de nouveaux sera limité selon l'ancienneté de l'inscription.

Cette nouvelle a fait l'effet d'une bombe non seulement en France mais aussi aux USA où l'outil est très répandu.

Pourquoi une telle passion?

Notre bon vieux padlet, qui avait commencé sa carrière en 2010 sous le nom de « wallwisher » (faites un voeu) décidait, après avoir rendu la création d’un espace de partage aussi simple que de cliquer 3 fois, de nous rappeler que l’hébergement avait un coût.

On avait pris nos aises. On créait à tout va, la gratuité nous donnait des ailes.

On a vite oublié que faire des espaces de partage ça passait autrefois, par une création d’un site web, d’un éventuel forum et que ça, ça voulait dire coder.

La démocratisation des murs collaboratifs nous rappelle aussi que bientôt, avec la protection des données décrite sur cette page , va nous obliger à réactiver des pages personnelles de nos anciens sites web peu à peu abandonnés si on souhaite rester dans les clous.

Du coup nos habitudes d’explorateurs numériques vont se trouver changées quand on quittera l’hexagone et que ça concerne nos élèves.

Les images interactives à la portée de tous.

Créer des images interactives, créer des supports qui pourraient parfois rivaliser avec des livres numériques a été simplifié avec des outils comme Thinglink ou Genially.

Le dernier se situe en Espagne, peut-être plus fréquentable que Thinglink dont le siège est partagé entre la Finlande et les USA

Voici un exemple d'une peinture de Rockwell augmentée en quelques clics.

Les petites pastilles guident le regard, on peut bien inspecter toute l'image.

De son côté Génially nous donne la possibilité en peu de temps de faire de même mais sans les petites pastilles trop évidentes quand on espère que les élèves exploreront tout le document.

Si on aime ça et en y passant du temps, les supports peuvent devenir très attrayants.

Les parcours de jeux d’évasion.

Un autre outil qui n’a à ce jour pas d’équivalent à ma connaissance, c’est deck.toys qui non seulement permet des parcours personnalisables et d’attribuer des mots de passe digitaux mais aussi nous simplifie la vie quand on veut par exemple transformer la lecture d’un classique en une activité différenciée.

Développé par les auteurs de la suite breakout edu, on ne voit pas comment rivaliser avec cet outil quand on n’est pas codeur de profession.

Retourner à ses écrans et passer plus de temps à redécouvrir des outils précieux.

Pour créer des images interactives, revenir vers Inkscape, et la suite XIA développée par l’académie de Versailles qui permet de rendre une photo par exemple interactive. (autrefois image active).

Comme il faut utiliser deux outils, un éditeur d’images vectorielles, faire un export en html et l’héberger, la démarche prend tout de suite plus de temps.

Augmenter une peinture en détourant grossièrement les formes.

On peut commencer avec une activité assez simple d’exploration de peinture et un effet de zoom pour attirer l’attention des élèves.

L’image prise étant de moyenne qualité, difficile de bien voir les détails, mais l’effet de zoom peut être utile pour un travail sur vidéo projecteur.

Ce qui extra avec xia c’est qu’on peut décliner selon les besoins les exports de cet exercice. On peut privilégier un type de lecture ou de présentation.

Faire un mini escape game avec xia avec des cadenas digitaux.

Je n’ai pas utilisé les fonctions de jeu que propose les développeurs de XIA sur leur site, mais ai détourné les questions pour faire des cadenas numériques. (après une conversation avec un bon ami JF)

Le temps passé à cette activité peut être varié, car il faut déjà bien maîtriser les fonctions de détourage avec l’outil de Courbe de Béziers les calques, les fonctions de base html et avoir une idée du support final.

Mais le résultat peut permettre de faire un cours à partir du vidéo projecteur et de la présentation de la peinture The Lady of Shalott, classique de la confrérie des Pré-Raphaélites,

et ensuite lancer les élèves dans un micro escape game.

La beauté de la peinture paraît peut compatible avec une augmentation numérique mais l'effet de zoom qu'on ne trouve plus par exemple dans genially, apporte une plus value non négligeable pour aiguiser le regard de nos ouailles déconcentrées, en perpétuel mouvement.

En seconde, par exemple en fin d'année, on peut les inviter les élèves à découvrir une peinture mystérieuse. Cette fois-ci, sans notion de défi. Simplement des questions et des explications sur des éléments d'une peinture.

On peut le présenter comme un test ou comme un défi, selon les besoins.

A savoir que sans lien externe, on peut utiliser cet outil sans connexion, en tous cas pour toute la partie mot de passe. Il suffit de sauvegarder la page en local sur une clef usb et l'ouvrir avec un navigateur. Un vrai plus dans nos établissements, quand la connexion est capricieuse.

Cinq questions avec des codes vont valider le travail de lecture et d'investigation des élèves.

Ce travail n'est pas encore achevé, mais après plusieurs heures, je pose mon stylet. Cliquez sur l'image pour voir le résultat.

Mon usage n’étant pas encore assez avancé, il faudra que je creuse la notion de parcours, pour emmener les utilisateurs vers une scène finale.

Mais cet outil très riche, permet une alternative quand nous serons cantonnés à une utilisation locale de nos beaux outils numériques.

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