Selon sa nationalité, on dit talkie walkie ou walkie talkie. Qu’est ce qu’on peut faire avec un talkie walkie en classe? Ca vaut la peine d'investir?
Bon d’abord, le contexte?
La fameuse séquence sur New York mais re-visitée. 5 groupes d’élèves. De 4 ou 6. Les devoirs : comparer NY et Paris.
Le jour J: les élèves discutent autour des tableaux blancs pour lister les différences et les similarités. Pendant ce temps, un élève prend en notes un résumé dans chaque groupe.
5 autres élèves remettent en ordre une carte de New York en puzzle. Elle sera la base pour replacer la photo distribuée représentant un lieu iconique de Manhattan non identifiée.
Trois élèves ont accès à des coups de pouce mystérieux. Leur travail consiste à aider les camarades. Elles mettront un petit bout de temps à décoder les indices. Il s’agit de mots mêlés et de phrases lacunaires.
Quand elles enfin trouvé la réponse, elles sortent et écoutent les élèves qui leur décrivent leur image et leur posent des questions.
Il faut maîtriser le langage de base, “copy” et “over” pour laisser la parole.
Résultat: toute la classe écoute et prend des notes. Ils ont aussi réussi à placer leurs photos sur la carte de NY pour un point bonus.
Réflexions:
Le travail de mutualisation a permis aux élèves d’utiliser leurs notes pour écrire leur résumé. Ils se sont inspirés du travail des autres. Les élèves pouvaient bouger et échanger en étant debout. C’était un premier essai, du coup, il a fallu recadrer les élèves qui ne s’impliquaient pas assez. Trouver sa place et travailler de concert demande de l’entraînement. Continuer à parler en anglais aussi. La trace écrite des élèves a été ramassée, notée sur 10 pour le groupe, 5 points ont été attribuées aux listes de mots et enfin 5 points pour l’engagement des élèves. Ces 5 points sont une variable d’ajustement ce qui évite de donner une bonne note à des élèves qui auraient moins travaillé.
Le talkie walkie semble un allié précieux. Il rend nécessaire l’écoute, la formulation de questions claires et le respect des consignes. Par rapport à une prise de notes traditionnelle, les élèves ont été curieux de voir les performances de leurs camarades. Au-delà de la nouveauté, les élèves ont spontanément respecté les consignes, bien plus facilement que si je les avais répétées.
A noter que l’on a capté d’autres personnes pendant l’exercice ce qui a créé beaucoup d’hilarité.
Déclinaisons :
Bien sûr, on peut utiliser ce talkie walkie pendant des défis d’évasion. Placer des coups de pouce à l’extérieur et demander à ceux restés dans la salle de les guider.
Pour le travail de guidage dans NYC et la préparation du parcours pour lundi prochain par les élèves, deux équipes d’élèves seront envoyées à l’extérieur.
Le talkie walkie, le nouveau assistant du professeur de langues ?