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Photo du rédacteurAmélie Silvert

Les stylo woodie, des 3 en 1. Ouvrir les espaces de liberté.

Je vous vois venir. Woodie. On pense à Buzz l'éclair, ou Woodie Wood pecker. Je les ai vus passer sur Twitter grâce à un professeur des écoles qui les recommandait.

Premier bon point.

Ce sont de grosses craies grasses qui me rappellent les crayons en cire de notre enfance.

Ils sont moins fragiles, sont plus gros et plus faciles pour la prise en main. Quand ils tombent, ils ne partent pas en mille morceaux.

Le trait est plus précis.

Deuxième bon point.

Ils sont en bois, issus de forêts durables et n'ont pas de produits polluants.

Ils sont de couleur différentes. Pour commencer j'ai choisi des noirs. Ils durent plus longtemps que des marqueurs.

Troisième bon point.

La pluralité des réalisations. On peut écrire avec bien sûr, dessiner, colorier mais aussi les diluer pour faire de l'aquarelle.

Quatrième bon point.

On peut écrire partout. Sur la table, sur les vitres, les tableaux blancs, noirs, du carton, du papier... Ca s'efface au chiffon et à l'eau.

Cinquième bon point.

Revisiter les espaces d'écriture et les espaces de liberté. Ecrire sur les tables c'est transgressif. On peut prendre des notes debout, effacer quand on se trompe ce qui retire de la pression aux élèves qui se lancent. Laisser la liberté aux élèves de bouger quand ils le décident dans une activité cadrée, c'est essentiel maintenant pour moi. Ils sont respectueux et embrassent cette possibilité avec beaucoup de gratitude. Ce n'est pas de la démagogie, c'est du bon sens.

Quand on voit comment les professeurs piaffent pendant la réunion de pré-rentrée d'avoir à rester assis pendant une heure et de subir des powerpoints, c'est incroyable qu'ils le fassent subir aux élèves.

Faire cours avec un craie.

Ah oui, je sais faire cours avec une craie. Même plutôt bien. Mais c'est tranquille pour moi. J'oublie les élèves. Là, je les mets dans la boucle, je pense à eux. Ce que je sais peut couler sur eux mais ne va pas forcément rentrer. Et mon exemple n'est pas suffisant pour engager une maximum d'élèves dans l'apprentissage.

Incrédulité.

Je n'y croyais pas avant de les essayer et ça ne va pas révolutionner mon cours. C'est un outil, comme le reste. Les élèves écrivent tout le temps, et même je les encourage à faire des anti-sèches. Plus besoin de papier, ni de placemats. La table c'est mon espace de travaill.

Achats.

Du coup j'en ai racheté de toutes les couleurs. Et compte convaincre la gestionnaire d'envisager de se débarrasser des marqueurs toxiques.

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